Bologne

24-27 octobre 2024

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08 mars 2021

LE MYTHE DES BARCHETTA

in: VOITURES D'ÉPOQUE
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La naissance d'un modèle exceptionnel

Essentielles, rapides, belles, les « coupés » apparaissent à la fin des années 40 : des spiders légères de course, sans capote ni superflu et avec un petit pare-brise pour minimiser l'impact avec l'air. Une recette efficace qui permet de dominer dans les années héroïques des Mille Miglia, de la Targa Florio et de bien d'autres courses historiques.

Auto e Moto d'Epoca a consacré une très belle rétrospective des barchetta Ferrari en 2019.

La plus « ancienne » parmi celles exposées à Padoue c'était la Ferrari 166 Mille Miglia Touring de 1950 qui fut de Gianni Agnelli, puis vendue en Belgique et, plus tard, mise en course par Olivier Gendebien. Plus tard propriété du grand collectionneur de Ferrari et ancien pilote de Formule 1 Jacques Swaters, la voiture a été exposée au MoMA à New York et à la Nationalgallerie à Berlin comme modèle de design italien. En 2015, elle a été l'une des stars du Concours d'Elégance à Villa d'Este.

C'est un modèle particulier également parce qu'elle est liée à la naissance du surnom de « barchetta » (petit bateau en italien). En fait, Agnelli lui-même, devant les formes polies des 166MM exposées au Salon de Turin en 1948, s'exclame « Mais ce n'est pas une voiture, c'est un petit bateau ! » Un commentaire rapidement enregistré par le journaliste sportif Giovanni Canestrini (l'un des créateurs des Mille Miglia) puis repris par Bianchi Anderloni (propriétaire de la Carrozzeria Touring à Milan) pour définir la version décapotable de la 166 MM, réalisée pour les Mille Miglia de 1949.

Depuis lors, le terme « barchetta » est entré dans l'histoire des moteurs, indiquant l'ensemble de la catégorie des décapotables de la course automobile, et a été utilisé récemment pour des modèles exclusifs produits en séries limitées.

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